Malgré les progrès réalisés ces dernières années sur le plan politique et économique, de nombreux défis subsistent au Kenya. Le système éducatif est lacunaire, il n’y a pas assez d’emplois ou les candidats n’ont pas les compétences nécessaires. Beaucoup de personnes sont touchées par le chômage et la pauvreté, en particulier les jeunes femmes des bidonvilles. Beaucoup abandonnent l’école trop tôt et ne savent ni lire ni écrire. Si la prostitution, le mariage ou les grossesses précoces semblent offrir des échappatoires, ces situations créent d’autres dépendances.

Mais avec une formation professionnelle solide, les femmes ont plus de possibilités de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Les Good Shepherd Sisters proposent aux jeunes filles et aux femmes défavorisées d’apprendre différents métiers dans des domaines tels que la restauration, la coiffure et l’esthétique ou la couture. Les filles sont sensibilisées à l’importance d’aller à l’école. Des cours visant à promouvoir des activités génératrices de revenus, comme la fabrication, le financement et la vente de vêtements, viennent compléter l’offre.

L’organisation a besoin d’un véhicule tout-terrain pour pouvoir mettre en œuvre ces programmes de formation et transporter les apprenties, le matériel pédagogique, les produits fabriqués et le personnel enseignant. Les équipes suivent les apprenties pendant leurs stages et animent des ateliers et des sessions de perfectionnement auprès de groupes de femmes.

Grâce à ces formations, les jeunes femmes défavorisées peuvent s’installer à leur compte ou trouver un emploi qualifié et assurer ainsi leur subsistance. Ces programmes améliorent durablement leurs vies.