Dans une région éprouvée par les crises, le Cameroun a longtemps été un symbole de stabilité. Mais dans l’ouest anglophone du pays, des groupes séparatistes luttent aujourd’hui pour l’indépendance. Le nord, quant à lui, vit sous la terreur imposée par le mouvement islamiste Boko Haram. 574 000 personnes ont été déplacées, des dizaines de milliers ont fui au Nigeria. En parallèle, le Cameroun a accueilli plus de 300 000 réfugiés venus de République centrafricaine et des rebelles tentent d’infiltrer la région.

C’est dans ce contexte difficile que travaille le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC). Ce réseau regroupant plus de 400 organisations au Cameroun et dans les pays voisins a pour objectif de soutenir les défenseurs des droits humains en Afrique centrale et de parvenir à une paix durable dans la région grâce à des mécanismes de résolution des conflits. Pour assurer la protection et la sécurité des défenseurs des droits humains, des journalistes et des activistes, le REDHAC mène des campagnes de sensibilisation et propose notamment une assistance juridique et un soutien psychologique. Ses actions ont déjà abouti à des résultats significatifs.

6 personnes travaillent au bureau du REDHAC. Les membres de l’équipe se déplacent souvent dans des régions difficiles d’accès, situées dans des zones de conflit où leur sécurité personnelle est sérieusement compromise. L’organisation ne possède pas encore de véhicule. La seule solution est d’utiliser des taxis ou des véhicules de location coûteux et inadaptés qui ne permettent pas toujours d’arriver à destination, ou alors au prix d’un voyage long et épuisant. Cela réduit le temps disponible pour le travail effectif. Le REDHAC a donc besoin de son propre véhicule, robuste et clairement identifié, pour mener ses activités à travers le Cameroun.