Au Bénin, l’Association pour les initiatives de développement (APID) s’engage pour que les personnes travaillant dans la culture de l’ananas bénéficient de meilleures conditions et de formations. miva apporte son aide grâce à un véhicule tout-terrain.

La culture de l’ananas occupe une place croissante dans l’économie du Bénin, en Afrique de l’Ouest. Pourtant, les personnes qui travaillent dans les champs ne récoltent pas les fruits de cet essor. Sans contrat, elles gagnent environ 1,60 CHF par jour. Ces personnes vivent dans une grande pauvreté et sont souvent touchées par la malnutrition. Outre les mauvaises conditions de travail, l’absence de formation et le manque de personnel agricole qualifié posent également problème. 
L’Association pour les initiatives de développement (APID) lutte contre cette situation. Son objectif est d’améliorer les conditions de vie des travailleurs journaliers qui ne profitent pas encore du développement économique. L’ONG partenaire de miva mène actuellement un projet dans ce sens. Il repose sur la participation des personnes concernées aux processus de décision, mais aussi la formation théorique et pratique au travail dans les plantations. Lors des formations organisées par APID, les équipes de l’association fournissent des informations sur les droits et les obligations en matière de travail, sensibilisent les producteurs et soutiennent la création de coopératives. L’ONG gère également des écoles agricoles et des champs de démonstration. 
Toutes ces tâches nécessitent un suivi étroit des personnes vivant dans les cinq communautés bénéficiaires, et donc des visites régulières. Mais pour mener à bien ce projet, les équipes ont besoin d’un véhicule tout-terrain leur permettant de faire leur travail, d’assurer les formations et de transporter le matériel nécessaire. La présence auprès des populations locales est indispensable à la réussite de l’initiative. 
C’est pourquoi miva soutient son partenaire APID en finançant un véhicule adapté aux conditions du Bénin. Celui-ci bénéficiera à environ 7000 travailleuses et travailleurs et 800 productrices et producteurs d’ananas, ainsi qu’aux 39 000 membres de leurs familles.